les AIDEs AUDITIVES
redonnent du sens aux sons
Aides auditives
REdonner du sens aux sons
La correction d’une déficience auditive revêt une multitude d’aspects et de paramètres, qu’ils soient d’ordre acoustiques, physiologiques, personnels ou professionnels.
L’ambition et l’engagement de Natacha Chetritt-Bonneyrat est de répondre spécifiquement et avec la même déontologie à chaque demande de ses patients, rendant ainsi toute application d’appareillage auditif unique.
C’est dans ce contexte de respect et de professionnalisme qu’elle s’inscrit quotidiennement en défendant les valeurs éthiques auxquelles elle adhère, sans que rien ne puisse les infléchir.
Natacha Chetritt-Bonneyrat prodigue des soins audiologiques* uniquement aux patients désireux de bénéficier d’une prise en charge hautement qualifiée.
Vous lui confiez un de vos sens les plus précieux, soyez assuré qu’ensemble, vous parviendrez à le restaurer.
Natacha Chetritt-Bonneyrat, audioprothésiste à Cannes, vous propose des aides auditives alliant les technologies les plus abouties au monde et un design résolument novateur.
*Toute démarche d’appareillage auditif doit impérativement être précédée d’une consultation chez un médecin ORL qui déterminera le type et le degré de votre
perte auditive et s’assurera que rien ne s’oppose à vous prescrire le port d’appareils auditifs.

Natacha Chetritt-Bonneyrat a été élue Meilleure Audioprothésiste de France de l’année 2019
par un jury de professionnels Audiologist Of The Year Competition
Entendre est essentiel, protéger son audition est primordial
Avec une exposition aux sons exponentielle dans notre société actuelle, il convient d’adopter « une hygiène sonore » responsable et raisonnable afin d’éviter des conséquences, parfois irréversibles, liées aux bruits.
Il est important de rappeler que le temps d’exposition peut être tout aussi préjudiciable que l’intensité.
Quelles que soient les situations sonores qui requièrent une atténuation des bruits ambiants, il existe une solution de protection appropriée à chaque situation permettant de concilier performance et confort.
Afin de préserver au mieux votre capital auditif, Natacha Chetritt-Bonneyrat vous propose une gamme de protections auditives 100% sur mesure spécialement étudiées pour vos activités professionnelles ou de loisirs.
Que ce soit la pratique d’un sport mécanique, une activité professionnelle en milieu bruyant, le plaisir d’un concert, la pratique de la chasse ou simplement neutraliser les effets indésirables des variations de pression lors du décollage et de l’atterrissage en avion, mais aussi protéger ses tympans lors de la baignade ou un sommeil paisible…
Anatomie du système auditif
Oreille externe
L’oreille externe capte les ondes sonores (vibrations de l’air) par l’intermédiaire du pavillon, elles sont alors acheminées à travers le conduit auditif jusqu’au tympan.
Oreille moyenne
L’oreille moyenne se compose de la membrane tympanique (tympan) et du trio, marteau, enclume et étrier constituant la chaine des osselets. Dans un premier temps, les sons provenant de l’oreille externe font faiblement vibrer la membrane tympanique, puis les osselets concentrent et amplifient l’énergie sonore en adaptant son impédance pour la transmette à la fenêtre vestibulaire, frontière de l’oreille interne.
Oreille interne
L’oreille interne est constituée de liquide dans lequel, sous l’action de la fenêtre vestibulaire, se propagent les « ondes » qui stimulent les cellules ciliées (à l’intérieur de la cochlée) générant des impulsions électriques. Les influx nerveux ainsi obtenus sont transmis aux quelques 30 000 fibres nerveuses qui constituent le nerf auditif, qui à son tour les véhiculent jusqu’aux centres auditifs corticaux du cerveau.
Le cerveau
Celui sans qui, rien ne nous serait audible… Le cerveau « auditif » effectue un travail spécifique de décodage et d’interprétation des impulsions neuro-électriques. C’est ici que s’opère la métamorphose de l’influx nerveux en sons perceptibles et compréhensibles pour l’Homme. D’où l’extrême nécessité de préserver la qualité de transmission des signaux d’informations, soit par une bonne hygiène sonore lorsqu’il n’y a pas encore de lésion, soit par le bénéfice d’une aide auditive lors de la présence d’une déficience auditive.
Types de pertes auditives
La perte auditive de transmission
La perte auditive dite de transmission se caractérise par une atteinte de l’oreille externe ou de l’oreille moyenne. Les sons ne parviennent alors pas correctement à l’oreille interne. En cas de dysfonctionnement temporaire, ce type de perte auditive est habituellement traité via des traitements médicamenteux ou par une intervention chirurgicale.
Les principales causes en sont :
Un traumatisme de l’oreille externe, l’encombrement du conduit auditif par du cérumen ou autres obstacles indésirables, les otites, l’otospongiose, la perforation de la membrane tympanique, les malformations congénitales ou les suites d’un accouchement difficile.
La perte auditive de perception ou neurosensorielle
(inclut toutes les atteintes de la cochlée et de l’appareil intégrateur jusqu’au cortex compris)
La perte auditive neurosensorielle représente la majorité des troubles auditifs et puise généralement son origine dans le vieillissement de notre être, mais notons que des traumatismes sonores, la prise de médicaments ototoxiques, des otites, ou des facteurs congénitaux peuvent aussi en être la cause.
On retiendra les infections virales, la prématurité, les traumatismes à la naissance dus à un accouchement difficile, les malformations congénitales ou les facteurs héréditaires comme rentrant dans les causes prénatales.
Dans ce cas, les capacités auditives sont impactées, car les cellules ciliées hébergées par la cochlée sont endommagées et ne transmettent plus correctement les impulsions neuro-électriques au cerveau (via le nerf auditif) qui est en charge d’opérer la métamorphose du signal originel en sons perceptibles et compréhensibles pour l’Homme.
La perte auditive rétrocochléaire
Se caractérise quant à elle par une atteinte des voies nerveuses.
La perte auditive centrale
Se différencie par une atteinte des centres nerveux de l’audition. Par ailleurs, lorsque les deux types de pertes, transmission et perception coexistent, on parlera de perte auditive mixte.
CLASSIFICATION AUDIOMÉTRIQUE DES DÉFICIENCES AUDITIVES selon les travaux du BIAP – Bureau International d’Audiophonologie, société scientifique créée par l’arrêté Royal Belge du 24 mars 1967
Audition normale ou subnormale
La perte tonale ne dépasse pas 20 dB. Il s’agit éventuellement d’une atteinte tonale légère sans incidence sociale.
Déficience auditive légère
La perte tonale moyenne est comprise entre 21 et 40 dB. La parole est perçue à voix normale, elle est difficilement perçue à voix basse ou lointaine. La plupart des bruits familiaux sont perçus.
Déficience auditive moyenne
Premier degré : la perte tonale moyenne est comprise entre 41 et 55 dB. Deuxième degré : la perte tonale moyenne est comprise entre 56 et 70 dB. La parole est perçue si on élève la voix. Le sujet comprend mieux en regardant parler. Quelques bruits familiers sont encore perçus.
Déficience auditive sévère
Premier degré : la perte tonale moyenne est comprise entre 71 et 80 dB. Deuxième degré : la perte tonale moyenne est comprise entre 81 et 90 dB. La parole est perçue à voix forte près de l’oreille. Les bruits forts sont perçus.
Déficience auditive profonde
Premier degré : la perte tonale moyenne est comprise entre 91 et 100 dB. Deuxième degré : la perte tonale moyenne est comprise entre 101 et 110 dB. Troisième degré : la perte tonale moyenne est comprise entre 111 et 119 dB. Aucune perception de la parole, seuls les bruits très puissants sont perçus.
Déficience auditive totale – Cophose
La perte moyenne est de 120 dB.
Aucun son n’est perçu.
Échelle des sons perçus
NIVEAUX SONORES PAR SOURCES DE BRUIT exprimés en décibels (dB)
- Proximité d’une fusée au décollage
- Avion au décollage
- Niveau perçu par le tireur lors de la détonation d’une arme à feu
- Seuil d’audition douloureuse
- 105 dB Limite autorisée en discothèque pour les sons en continu
- 85 dB le port de protections auditives devient obligatoire au travail
- 60 à 65 dB conversation à voix normale
- 20 à 30 dB Studio d’enregistrement
- 5 dB Niveau perçu lors de la chute d’une épingle sur le carrelage
Niveau
sonoreTemps maximum
d’exposition100 dB
15 minutes
91 dB
2 heures
88 dB
4 heures
85 dB
8 heures
Source HCSP
Comprendre le bilan auditif
Notions de limite de l’audition
Pour être audible, la fréquence du son doit être comprise entre 16 Hz et 20 000 Hz (chez le nourrisson) puis plus communément 16 000 Hz chez le sujet adulte.
En dessous de 16 Hz, il s’agit d’infrasons qui ne sont pas perçus par l’oreille humaine mais peuvent néanmoins induire des effets physiologiques sur l’organisme.
Au-delà de 16 000 Hz, on entre dans le domaine des ultra-sons, alors trop élevés pour éveiller une sensation auditive.
L’audiométrie tonale liminaire
L’audiométrie tonale est un examen subjectif permettant d‘évaluer l’acuité auditive, elle utilise des sons purs afin de déterminer le seuil d’audition (niveau le plus faible auquel le son est perçu pour chacune des fréquences respectivement testées) et se pratique selon deux modes : en conduction aérienne à l’aide d’un casque appliqué sur les oreilles et en conduction osseuse par l’intermédiaire d’un vibrateur positionné au niveau de la mastoïde.

Sont représentées sur le graphique ci-contre, les valeurs correspondantes à :
Audiométrie tonale de référence
Audiométrie tonale du patient testé
Seuil subjectif d’inconfort de référence
Seuil subjectif d’inconfort du patient testé
L’audiométrie tonale supra-liminaire – Seuil Subjectif d’Inconfort
L’audiométrie tonale supra-liminaire quant à elle, permet d’étudier la dynamique ainsi que la sélectivité fréquentielle et temporelle de l’oreille grâce à l’utilisation de sons purs à un niveau supérieur au seuil d’audition.
Ce niveau dit d’inconfort se définit comme étant le niveau acoustique à partir duquel la sensation auditive devient intolérable.
Cette mesure nous suggère (dans le cadre de l’appareillage auditif) les paramètres dont il faudra tenir compte dans la mise en œuvre des réglages afin de préserver l’intégrité de la dynamique du sujet.
L’audiométrie vocale
L’audiométrie vocale est un examen indispensable qui vient compléter l’audiométrie tonale.
En effet, là où l’audiométrie tonale ne donne que les seuils absolus de perception de sons, l’audiométrie vocale nous renseigne sur la compréhension du langage (intelligibilité) ainsi que sur la discrimination (capacité à discerner des phonèmes).
L’audiométrie vocale se pratique en faisant répéter au sujet des listes de mots généralement dissyllabiques (Fournier), monosyllabiques (Lafont) ou « Broosma » destinées plus particulièrement aux enfants.
Les réponses apportées sont prépondérantes dans les indications et les choix d’appareillages et pour aider au diagnostic de certaines pathologies rétrocochléaires, comme par exemple le schwannome vestibulaire.

Sont représentées sur le graphique ci-dessus, les valeurs correspondantes à :
- – audiométrie vocale de référence
- – audiométrie vocale d’un sujet présentant une déficience auditive